Château
Guillaume-le-Conquérant, Falaise, Catherine Duchemin
et Benoit Panozzo.- Cully : OREP, 2008. 32 p.
L'Ouvrage
: « En ce début du XXIe siècle, le château
entame une nouvelle vie : celle dun conteur dHistoire.
Lieu de naissance de Guillaume le Conquérant, le château
de Falaise voit se succéder ses héritiers directs,
ducs en Normandie et rois en Angleterre, puis sagrandit
au temps des rois de France et devient, pendant la guerre de Cent
Ans, un centre stratégique essentiel pour les Anglais.
La forteresse de lan onze cent, construite par Henri Ier
Beauclerc, fils de Guillaume, ne cesse de se transformer : inlassablement,
ses occupants la consolident, améliorent et adaptent ses
défenses mais aussi habitent et font vivre ce château
majestueux et emblématique, le château triomphe du
temps. Mais la poudre à canon est mortelle, ainsi vient
le temps de loubli. Devenu inutile, il est abandonné
et pire abandonné comme une vulgaire carrière.
Il faut attendre le 19e siècle pour quon lui accorde
quelques soins nécessaires. Mais cest au 20e siècle,
vers 1980, que commence sa renaissance avec une véritable
campagne de restaurations des donjons, qui se prolonge aujourdhui
encore, avec la réhabilitation des remparts de lenceinte
castrale. Celle-ci, en pierre, est lune des plus anciennes
de France.
Progressivement, le château de Falaise retrouve son caractère
fortifié et son identité. Désormais visité
par un nombreux public, il est devenu un site patrimonial incontournable,
emblématique, témoin prestigieux de lhistoire
de la Normandie qui se reconnaît tant dans le personnage
de Guillaume le Conquérant. »
L'avis des Riches heures :
Joliment mise en valeur, cette monographie résume en une
trentaine de page l'histoire millénaire de l'un des châteaux
géants de Normandie. Plans, maquettes, dessins, enluminures
et photos anciennes ou modernes, illustrent de manière
agréable le parcours étonnant de la forteresse de
Guillaume, jusqu'à sa restauration intégrale à
partir de 1986. Cette dernière est toujours en cours, tant
l'uvre à mener s'avère immense. Les auteurs
font ici le point sur un chantier appelé à s'achever
en 2011.