Chaque volume de la collection
" Itinéraires " éditée par Monum,
présente dans le détail un monument majeur du patrimoine
architectural français. La qualité iconographique
est exceptionnelle et le prix de vente au public plus que raisonnable.
Les ouvrages consacrés à Chaumont-sur-Loire, Châteaudun
ou Azay-le-Rideau constituent autant d'invitations à découvrir
ou redécouvrir des joyaux légués par la postérité.
Pourquoi s'en passer ?
Le
château d'Azay-le-Rideau, Marie Latour & Nicole
de Reyniès.- Paris : Editions du patrimoine, 2000.- 64
p.
" Sis au cur de la
Touraine, en ce Val de Loire qui sut gagner les faveurs de tant
de rois, Azay-le-Rideau fut bâti sous le règne de
François Ier par un riche financier soucieux d'asseoir
son tout récent titre de noblesse. Petit joyau des prémices
de la Renaissance française, orné d'une dentelle
de pierre ciselée, le château se para au cours des
siècles et des générations d'une entrée
inspirée de celle de Vaux-le-Vicomte et d'un parc à
l'anglaise. Mais jamais il ne perdit son intégrité.
Et aujourd'hui encore, Azay " se baigne " [
] en
l'Indre comme une galloise princière. "
Le
château de Châteaudun, Monique Chatenet.- Paris
: Editions du patrimoine, 1999.- 48 p.
" Surplombant le Loir de plus
de 60 mètres, le château aligne une succession d'éléments
d'architecture féodale, gothique et Renaissance, d'une
authenticité exceptionnelle : la " grosse tour ",
du XIIe siècle, l'aile Dunois, du XVe siècle, et
l'aile Longueville, du XVIe siècle, avec leurs somptueux
escaliers ; la Sainte-Chapelle conserve quinze statues des ateliers
de la Loire et montre une fresque du Jugement dernier. Le château
renferme aussi une collection remarquable de tapisseries flamandes
et françaises des XVIe et XVIIe siècles. "
Le
château de Chaumont-sur-Loire, Florent Tesnier, Germain
Loisel, Michel Melot & Jacqueline Salmon.- Paris : Editions
du patrimoine, 2003.- 64 p.
" Le château de Chaumont
exprime par sa situation et sa masse imposante, tempérée
çà et là d'un élégant décor,
son rôle initial de place forte veillant aux marches du
Blésois et sa plus aimable destination de maison de plaisance,
fruit de la Renaissance qui trouvait en cette vallée royale
un terrain favori d'éclosion. Une vingtaine d'années
seulement séparent les deux campagnes de construction dont
il procède, le contraste qu'elles offrent ne devant pas
dissimuler leurs proximités : au besoin de sécurité
s'alliait chaque fois celui de l'agrément. L'édifice
révélait pleinement ces aspects avant de perdre
son aile nord, l'une de ses parties les plus anciennes mais aussi
le point de départ de dispositions architecturales rares
qui le singularisaient au sein des constructions novatrices du
début du XVIème siècle. Il en a porté
le deuil jusqu'à ce qu'il reçoive une vie nouvelle
et des soins attentifs au XIXème siècle. "